vendredi 27 juin 2014

Commercialiser le Gari au poids ou au volume ?? A qui les bénéfices?

voici ce qui m'a été donné de constater sur certains marchés de  commercialisation du Gari comme Ikpinlè au Bénin. Les transformateurs acheminent leur produit (le Gari) au Marché. sur place des Commerçants intermédiaires réceptionnent le produit. Ce sont généralement des Femmes. Elles mesurent à nouveau le contenu des sacs avec comme unité de mesure des bassines en plastique. Chose curieuse, quand elle mesure, elle ont toujours un nombre de bassines inférieur au nombre mesuré par le transformateur. Et c'est cette différence qui constitue le bénéfice de ces commerçantes intermédiaires car le prix varie peu lorsqu’elle le commercialise aux commerçants Nigérian ou Béninois venus de Cotonou ou Malanville.
Je me pose un certain nombre de questions:

  • Pourquoi on ne vendrait-on pas le Gari au poids?
  • A qui profite ce système de commercialisation?
  • Pourquoi ce système perdure et quels sont ces avantages?


Dans un avenir proche, nous analyserons et communiquerons autour de ces questions.









mercredi 18 juin 2014

Le Gari, notre industrie à nous

Une semaine dans les Départements du plateau et du Zou pour mieux appréhender le développement de la chaîne de valeur Manioc au Bénin.
Le premier constat: La transformation du Manioc en ces principaux dérivés; le Gari, le Lafou, le Tapioca... occupent une très grande partie de la population de ces Départements. Etant frontalières du Nigéria, grand consommateur de Gari, le marché existe et il est énorme.
Mais l'arbre ne doit pas cacher la foret. les acteurs directs tirent -ils un bon revenu de cette activités?
Le nombre très grand d’intermédiaires et l'opacité du marché, les cartels sont des premiers éléments que nous allons analyser en profondeur dans les semaines à venir....encore des défis...

Quelques constats:
La gestion des déchets issues de la transformation, un casse-tête chinois....
L’utilisation abondante du bois de chauffe dans le processus de transformation est a revoir pour préserver l'environnement
Les airs de séchage du manioc sont inexistants
ETC












mardi 17 juin 2014

Huile de palme, notre Or rouge

"Pourquoi l'Etat ne peut pas organiser la filière Huile de palme comme celle du Cotton" voici en substance le cri de cœur d'une actrice de la filière a Ifangni ce soir lors de notre séance de travail. Notre objectif était de discuter avec les acteurs directs.
on retiendra que:

  • la fixation du prix de l'huile de palme est régulée a partir du prix au Nigéria. Un très gros Commerçant influence les prix au niveau des frontières
  • les unités de mesure sont  remis en cause par les producteurs qui estiment qu'ils sont défavorisés

Pour sortir de cet engrenage les producteurs veulent se donner les moyens de collecter et stocker  leur huile (warrantage). pour cela des infrastructures sont nécessaires  ainsi qu'une relation solide avec une institution financière. Un défis, qui je l'espère pourra être relevé dans les prochains mois.





lundi 16 juin 2014

Nouvelle de l'Agribusiness au Bénin

Depuis Janvier, suis lancé sur de nouveaux défis. Accompagner le développement des acteurs des chaînes de valeurs , huile de palme, Manioc, maïs; piment et poisson a un meilleur accès aux marchés Béninois et Nigérian. Nous avons débuté avec IFDC Bénin un projet ambitieux: Approche Communale pour l'accès aux marchés agricoles (ACMA).
Le constat: les surplus de produits se commercialise très souvent à perte pour les producteurs et transformateurs. Même s'ils y tirent quelquefois des bénéfices cela reste très hasardeux a cause de l'opacité des marchés, le trop grand nombre intermédiaires , les cartels...

Le défis: Dans une approche Communale, accompagner et renforcer les acteurs pour une meilleure commercialisation de leurs produits. Saisir les opportunités chez le grand voisin du Nigéria

Zone d'intervention: Le Zou, l'Ouemé et le Plateau qui regroupent au total 22 Communes rurales